Cyclone Chido à Mayotte : la CPME locale attend "une réponse à la hauteur de ce qu'on a eu pour Notre-Dame" de Paris

Afin de soutenir l'économie locale, Dominique Vienne, en charge des CPME Océaniques, souhaite "le stop des prélèvements", "l'accompagnement par du chômage partiel" et "la prise en charge comme pour le Covid".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le logo de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). (ERIC PIERMONT / AFP)

"Nous demandons juste que la machine administrative s'arrête à la hauteur de la réalité qui vient de se passer à Mayotte c'est tout", déclare mardi 17 décembre sur franceinfo Dominique Vienne, en charge des CPME Océaniques au sein du comité exécutif de la CPME.

Dominique Vienne pense qu'avec les crises précédentes notamment celle du Covid, "on est rompus aujourd'hui à gérer une situation vis-à-vis des entreprises". Il souhaite donc "le stop des prélèvements", "l'accompagnement par du chômage partiel" et "la prise en charge comme pour le Covid".

"Entre la Nouvelle-Calédonie, Mayotte, la Guyane... L'actualité démontre qu'on a souvent des problématiques structurelles en Outre-Mer". Face à ce constat, Dominique Vienne attend "une réponse à la hauteur de ce qu'on a eu pour Notre-Dame" de Paris. Il explique vouloir "une mesure dérogatoire sur cinq ans pour créer un cadre d'impulsion et de reconstruction" au lieu de "repousser de crise en crise et de thème en thème".

"Là on est sur une catastrophe naturelle j'en conviens, poursuit-il, mais les élus, les habitants et les entrepreneurs mahorais demandaient une 'loi Mayotte' pour avoir une visibilité sur 15 ans parce que les indicateurs sociétaux de logements, d'accès à l'eau, d'accès à l'éducation, à la santé étaient déjà désastreux", conclut-il.

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