Cyclone Chido à Mayotte : "On a été juste à côté de l'œil du cyclone", témoigne un habitant de Petite-Terre

"Cela a été d'une violence inouïe", raconte Bertrand Logier sur franceinfo.
Article rédigé par franceinfo
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Les dégâts du cyclone Chido à Mamoudzou, le 14 décembre 2024. (DANIEL MOUHAMADI / AFP)

"On a été juste à côté de l'œil du cyclone", a témoigné, dimanche 15 décembre, sur franceinfo, Bertrand Logier, un habitant de Petite-Terre, à Mayotte, professeur d'histoire au lycée Bamana de Mamoudzou.

"Nous qui sommes en Petite-Terre, on a été touché les premiers", raconte Bertrand Logier. "D'habitude c'est toujours Madagascar et l'île Sainte-Marie qui font office de bouclier. L'an dernier, ils en ont pris deux en 15 jours. Là cette année, il est passé tout droit, au-dessus de Madagascar, et il a tapé Mayotte de plein fouet." Le professeur estime que "vu les dégâts", il y a eu des pointes de vent "à 280 ou 300km/h".

"Les dégâts sont considérables"

Bertrand Logier, qui a connu l'ouragan Irma à Saint-Martin, dans les Caraïbes, en septembre 2023, se rappelle que la population "a été prévenue le 30 août qu'une tempête tropicale arrivait". Irma "est arrivé le 6 septembre". À Mayotte, "on a été prévenu le jeudi après-midi. Tout a été fermé et tout le monde a été appelé à se confiner le vendredi". Chido est arrivé "le samedi à 10h, ça a duré quatre heures". 

"Cela a été d'une violence inouïe", raconte encore Bertrand Logier. "Les dégâts sont considérables." Il a vu "des tôles par milliers qui se sont envolées". À Mayotte, "on n'a pas un quartier pauvre. Sur l'île, on en a 50. C'est ça qui est problématique", s'inquiète le professeur. "En termes de catastrophe naturelle, celle-là est pas mal."

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