Inondations dans le Pas-de-Calais : "1 500 enfants privés de transport scolaire jusqu'à la fin de la semaine", selon le sénateur du Nord Franck Dhersin

De nombreux points de circulation sont encore inondés malgré la décrue.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le Pas-de-Calais de nouveau inondé début janvier 2024 (photo d'illustration). (MORGANE GUIOMARD / RADIO FRANCE)

"Pour l'instant, il y a à peu près 1 500 enfants qui n'ont pas la possibilité d'être transportés par les cars" ou qui sont concernés par des écoles fermées", a estimé Franck Dhersin, sénateur (Union centriste) du Nord, lundi 8 janvier sur franceinfo, après les inondations qui ont touché le Pas-de-Calais. "Ça devrait durer jusqu'à la fin de semaine puisqu'il faut le temps que l'eau s'écoule et il y a le gel qui arrive, donc c'est parfois dangereux de laisser partir des cars sur des routes verglacées".

En ce retour de vacances de Noël, des enfants sont donc coincés à la maison, sans suivre les cours lors de cette semaine qui s'annonce "très difficile encore pour à peu près 1 500 élèves", regrette Franck Dhersin, ancien vice-président de la région Hauts-de-France, en charge des mobilités. "C'est très difficile certainement pour l'Éducation nationale de s'organiser comme ça du jour au lendemain", poursuit le sénateur, "c'est un problème pour certains (élèves) qui ont des difficultés scolaires". Dimanche, France Bleu Nord a recensé sur son site internet 16 établissements scolaires qui ne pouvaient pas accueillir d'élèves lundi.

Malgré la décrue, il y a donc encore de nombreux points qui sont inondés et qui empêchent la circulation. "Du côté de "Montreuil (Montreuil-sur-Mer) dans le Pas-de-Calais", liste Franck Dhersin, "c'est aussi compliqué dans la partie nord, du côté de la vallée de la Lys, où l'eau est vraiment un peu partout et où, à certains endroits, c'est vallonné".  Le sénateur du Nord se joint aujourd'hui au président du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, pour demander au préfet de région de "revoir complétement le fonctionnement des syndicats" sur la gestion de l'eau. "Rien que dans le Pas-de-Calais, il y a quinze acteurs différents", déplore le sénateur du Nord, "c'est impossible que ça fonctionne".

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