Intempéries meurtrières : la solidarité prend le pas sur la catastrophe

Depuis deux jours et les intempéries, Sylvie et Martine ne se quittent plus. Le malheur les a réunies. "Je n'ai plus de voiture, je n'ai plus rien et cette dame a eu la gentillesse de m'héberger", témoigne Sylvie au micro de France 2. Sans l'aide de Martine, Sylvie aurait craqué. L'eau a détruit son studio en rez-de-jardin. Impossible pour elle de sauver quoi que ce soit. "Ça fait un an et demi que j'habite ici, j'avais tout fait 'mignon'", explique Sylvie. Désormais elle vit chez Martine qui lui a offert un toit alors qu'elles ne se connaissaient pas.

Il faut tout jeter ou presque

Devant l'entrée de la résidence, d'autres bénévoles sont venus prêter main-forte aux sinistrés. Dans un appartement, des femmes arrachent la moquette et nettoient du sol au plafond. Le propriétaire, un retraité parisien, découvre les dégâts avec le soutien de ces bénévoles.
Tous les appartements du rez-de-chaussée sont inhabitables. Il faut tout jeter ou presque. Un des résidents s'est vu mourir. Sonné, il ne s'arrête pas de pleurer. C’est son voisin qui lui a prêté son appartement. À Mandelieu (Alpes-Maritimes), une centaine de personnes se retrouve à la rue et a un besoin urgent d'être relogée.