Intempéries en Isère : le maire de Saint-Christophe-en-Oisans va solliciter un arrêté de catastrophe naturelle

Quatre-vingt-dix-sept personnes évacuées, des bâtiments qui s'écroulent, un hameau coupé du monde... : les pluies diluviennes ont fait d'énormes dégâts en Isère, notamment à Saint-Christophe-en-Oisans.
Article rédigé par franceinfo
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Près d'une centaine d'habitants de Saint-Christophe-en-Oisans en Isère ont été évacués. (photo d'illustration) (CAMILLE ROUX / MAXPPP)

La demande d'arrêté de catastrophe naturelle sera faite "dès lundi", a indiqué samedi 22 juin sur franceinfo Jean-Louis Arthaud, maire de la commune Saint-Christophe-en-Oisans en Isère, au lendemain des crues torrentielles qui ont notamment emporté le hameau de la Bérarde.

Le maire de Saint-Christophe-en-Oisans note que "la décrue s'est amorcée" sur la commune où le hameau de la Bérarde "est coupé du monde" depuis la coupure, jeudi 20 juin, de la route départementale par une crue diluvienne du torrent du Vénéon. La décrue sera toutefois "assez lente". Cela va permettre à la commune de "constater les premiers dégâts sur les réseaux routiers et d'envisager la suite", comme d'aménager "un accès de secours, même s'il n'est pas très praticable".

"Il suffit d'un épisode pluvieux la semaine prochaine, et tout sera remis en cause"

Plus d'une centaine de personnes ont été évacuées depuis deux jours, "97 personnes" vendredi 21 juin par hélicoptère, détaille le maire de la commune. Samedi, des "évacuations sanitaires" ont eu lieu pour des personnes "qui devaient renouveler leur traitement" ou d'autres "pour des examens".

Sur le hameau de la Bérarde, "les dégâts sont considérables", précise encore Jean-Louis Arthaud. "La zone est complètement instable. Des bâtiments mis à mal s'écroulent les uns après les autres." Il appelle les habitants à être "patients". Il y a une "question de sécurité à prendre en compte", explique le maire. Pour "récupérer les affaires personnelles", il estime à quelques jours, "sans garantie", les délais pour pouvoir le faire. Mais il alerte : "Il suffit d'un épisode pluvieux la semaine prochaine, et tout sera remis en cause."

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