Ski : le risque d'avalanches est "prégnant, il ne faut pas sortir des zones sécurisées", avertit le maire de La Plagne-Tarentaise
"Nos médecins d'altitude vont tout faire pour éviter l'engorgement des hôpitaux" mais il faut que les vacanciers respectent les pistes sécurisées le temps que le manteau neigeux se stabilise, même si la vigilance orange est levée, insiste l'élu..
"Le risque d'avalanches est prégnant, le risque est là, il ne faut pas sortir des zones sécurisées", avertit Jean-Luc Boch, le maire de La Plagne-Tarentaise en Savoie et président de l'association nationale des maires des stations de montagne, samedi 11 décembre sur franceinfo alors que la Savoie notamment a été placée en vigilance orange pour risques d'avalanches jusqu'à 10 heures samedi.
franceinfo : Météo France a levé toutes les vigilances oranges pour avalanches ce samedi à 10h. Le risque persiste-t-il ?
Le risque d'avalanches est prégnant, le risque est là, il ne faut pas sortir des zones sécurisées. C'est pour ça qu'en station, on a des pisteurs secouristes qui balisent, qui sécurisent, qui déclenchent artificiellement toutes les zones à risque pour que les skieurs, s'ils restent vraiment sur les pistes balisées, ne craignent rien.
"Je demande vraiment aux vacanciers qui vont venir nous voir de respecter les consignes de sécurité."
Jean-Luc Boch, le maire de La Plagne-Tarentaiseà franceinfo
Quand on a des drapeaux risques d'avalanche élevés, il ne faut pas sortir des sentiers battus et des pistes qui sont sécurisées.
Combien de jours le risque d'avalanches va-t-il perdurer ?
Il vaut pour plusieurs jours parce qu'il faut que le manteau neigeux se stabilise. Il a neigé fortement hier, encore un petit peu cette nuit. C'est magnifique on est d'accord, on a envie de faire sa trace en dehors des sentiers battus, mais il ne faut vraiment pas mettre en danger la vie des personnes qui sont avec vous et, malheureusement, des secouristes qui viennent vous aider après si vous êtes en difficulté.
La France est touchée par une 5e vague de Covid-19, les hôpitaux sont encombrés. Pensez-vous qu'ils pourront tout de même prendre en charge les blessés du ski ?
Nos médecins de montagne soignent 95 % des accidentés du ski. C'est dans les cabinets médicaux d'altitude, dans les pharmacies d'altitude, qu'on traite la plupart des personnes qui se font mal ou qui ont un accident de ski. Ça arrive, malheureusement. Cette année d'ailleurs on préconise de faire très attention, d'être un petit peu plus calme que d'habitude et de respecter toutes les consignes qui sont données. Mais, c'est vraiment nos médecins d'altitude qui vont tout faire pour éviter l'engorgement des hôpitaux.
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