Économies : les récupérateurs d'eau de pluie ont le vent en poupe

Avec la sécheresse, les occupants des jardins partagés ont, eux aussi, dû mettre un coup de frein sur l’utilisation de l’eau. À Marquette-lez-Lille (Nord), ça fait dix ans que cela est en place et une cinquantaine de cuves sont désormais installées sur la passerelle. "L’eau coule sur les toits, puis va dans la gouttière avant d’arriver dans les cuves de 1 000 litres", explique Paul Capoen, président des jardins familiaux de la ville. Un changement qui a ses effets sur la planète, mais également sur les plantes. "Elles poussent beaucoup plus vite avec l’eau de pluie", remarque-t-il.

Des achats en hausse

La ville offre même à ses habitants une aide à l'achat d'un récupérateur. "On propose 50% du prix d’une citerne de récupération", indique Jérôme Mathieu, maire adjoint délégué au développement durable. Une initiative qui fonctionne, les demandes ont été multipliées par cinq en deux ans. Et les magasins spécialisés suivent. "Il y a une forte demande cette année, confie Catherine Lochegnies, responsable d’un rayon au Jardiland de Marcq-en-Barœul (Nord). Suite au manque d’eau depuis cet hiver, ça permet de faire des économies, il y a un double effet." Dans ce magasin, les ventes de récupérateurs d’eau ont bondi de 80% en un an.