Séisme en Turquie et en Syrie : une course contre la montre engagée pour sauver des vies
Il y a une vie, là sous les décombres d’un immeuble d’Alep, en Syrie, ravagé par un séisme, lundi 6 février. Après de longues minutes de travail, ces secouristes syriens réussissent à extraire un petit garçon. Il est vivant. Très vite, l’enfant est emmené vers l’hôpital le plus proche, alors que la poussière l’empêche de respirer correctement. Au nord de la Syrie, toujours, une petite fille retrouve elle aussi la lumière du jour. L’enfant s’accroche à son sauveteur, complètement déboussolé. Le secouriste lui-même semble ne pas en revenir.
Des chances de survie infimes au-delà de trois jours
Ces scenarios se répètent un peu partout des deux côtés de la frontière turco-syrienne. Les sauveteurs le savent : il faut faire vite, car le temps presse. Au-delà de trois jours après le séisme, les chances de survie sont infimes. Alors, de jour comme de nuit, les recherches se poursuivent. Une jeune femme est tirée des décombres, son brancard est porté à bout de bras par des dizaines de personnes. En Turquie, un jeune homme est retrouvé, encore sous le choc. Des vies sauvées du désastre et des scènes de retrouvailles qui donnent un peu d’espoir à ces habitants traumatisés.
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