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"Jusqu’à la fin, ils ont dû croire qu’ils allaient être sauvés" : le fils d’un couple victime de la tempête Alex témoigne

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Durée de la vidéo : 3 min
"Jusqu’à la fin, ils ont dû penser qu’ils allaient être sauvés" : le fils d’un couple victime de la tempête Alex témoigne
"Jusqu’à la fin, ils ont dû penser qu’ils allaient être sauvés" : le fils d’un couple victime de la tempête Alex témoigne "Jusqu’à la fin, ils ont dû penser qu’ils allaient être sauvés" : le fils d’un couple victime de la tempête Alex témoigne (France 2)
Article rédigé par France 2 - D. Brignand, M. Bernouin, A. Vejux
France Télévisions
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Le 2 octobre 2020, les crues liées à la tempête Alex dévastaient le département des Alpes-Maritimes. Parmi les victimes, ce jour-là, un couple d’octogénaires, emporté par la violente montée des eaux. Un an plus tard, la douleur est toujours vive pour leur fils. 

Un an après le passage de la tempête Alex, le 2 octobre 2020, le paysage est toujours dévasté à Roquebillière, dans les Alpes-Maritimes. Au milieu des troncs d’arbres et des galets, Éric Borello marche vers ses souvenirs et la maison de ses parents, emportés par les crues. "À chaque fois que je viens ici, je leur dis bonjour, comme quand on arrivait en voiture et qu’on les voyait sur le terrain, en train de nous attendre patiemment", se souvient-il, ému. Comment imaginer qu’à cet endroit, un petit paradis existait autrefois ? La maison du couple d’octogénaires a été filmée lors des crues, prise au piège au milieu des eaux furieuses. 

Un mémorial à l’endroit de l’habitation

"Vers 17 heures ce jour-là, le dernier coup de téléphone que j’ai pu avoir avec ma mère, parce qu’après, les réseaux ne fonctionnaient plus, ils avaient de l’eau jusqu’au niveau du premier étage. Ils étaient réfugiés à l’étage", explique-t-il aux côtés de son épouse, Sabine. "C’est douloureux, mais on essaie de positiver en se disant qu’ils sont partis vite, qu’ils n’ont pas souffert. Une heure avant, il y a eu une coupure d’électricité. Pendant cette heure, ils ont dû se sentir bien seuls. Je pense que jusqu’à la fin, ils ont dû croire qu’ils allaient pouvoir être sauvés", poursuit-elle. Dans ce chaos, Éric Borello a apporté une touche de couleurs, avec un arbre rose planté à l’endroit même de l'habitation de ses parents. 

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