Cet article date de plus d'onze ans.

Mokhtar Belmokhtar revendique la prise d'otages au nom d'Al-Qaïda

Le jihadiste algérien demande à la France de stopper ses opérations au Mali.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Capture d'écran d'une vidéo de Mokhtar Belmokhtar non datée obtenue par l'Agence Nouakchott d'information, agence mauritanienne.  (AFP PHOTO / HO / ANI)

Le jihadiste Mokhtar Belmokhtar a revendiqué au nom d'Al-Qaïda la prise d'otages du site gazier d'In Amenas, dans le Sahara algérien, rapporte dimanche 20 janvier le site internet d'information mauritanien Sahara Media (en arabe). Dans une vidéo que Sahara Media n'a pas publiée, l'ancien émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) demande également à la France de cesser ses bombardements aériens au Nord-Mali.

"Nous, Al Qaïda, annonçons cette opération bénie", a déclaré le responsable jihadiste, qui a pourtant annoncé avoir quitté Aqmi début décembre 2012, à cause d'une guerre des chef avec un autre émir, Abou Zeid. "Nous sommes prêts à négocier avec les Occidentaux et le gouvernement algérien à condition qu'ils mettent un terme à leurs bombardements des musulmans du Mali", a ajouté Belmokhtar, alors que Alger comme Paris jugent les négociations avec les terroristes au Sahel, impossibles. C'est d'ailleurs ainsi que, samedi, François Hollande a justifié l'intervention rapide de l'armée algérienne.

Des jihadistes européens dans la katiba ?

Dans cette vidéo tournée jeudi, Belmokhtar, apparaît en treillis militaire, sans arme, tête nue, selon l'AFP. Il affirme que l'attaque d'In Aménas a été menée par 40 jihadistes "de différents pays musulmans, de pays européens même", tous membres de son groupe armé. Il ne précise pas quels sont les pays d'origine de ces hommes.

Dès le début de la prise d'otages, mercredi, les terroristes avaient déclaré appartenir à la katiba des "Signataires par le sang", le bataillon que dirige Mokhtar Belmokhtar. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.