Accord à Genève : à Donetsk, les bâtiments toujours occupés
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"Les pro-ukrainiens ne croient pas trop à une sortie par le haut, après la débâcle des derniers jours , raconte notre envoyé spécial à Donetsk, Etienne Monin. Les fédéralistes, pro-russes, s'accrochent à l'idée d'un référendum. "
"Anéantir ces salopards"
La sono installée par les miliciens ne parle pas de l'accord passé jeudi entre l'Ukraine et la Russie. Nicolaï, fervent soutien à la république du Dombass, à l'est de l'Ukraine, ne semble pas près à abandonner la lutte : "Il n'y aura pas de libération du bâtiment, pas de désarmement tant que le référendum n'a pas eu lieu. Au contraire, on a besoin des armes pour anéantir ces salopards. "
De l'autre côté, Alexandre soutient le gouvernement ukrainien. "On a été élevés avec le sentiment que la Russie est un frère, on l'avait tous dans le sang, rappelle-t-il. Mais avec ces derniers événements, ce qu'on voit c'est du mensonge total. Et le plus étonnant, c'est qu'ils nous mentent en nous regardant droit dans les yeux. "
Les bâtiments toujours occupés
Dans une dizaine de villes de l'Est, des bâtiments sont toujours occupés.
A Donetsk, l'administration régionale, est barricadée avec des pneus.
L'hôtel de ville de Donetsk, jeudi 17 avril
Pour éviter toute étincelle, le maire de Donetsk a négocié avec les miliciens. "Le contrôle des entrées de la mairie est maintenant partagé avec des pro-russes , raconte sur place Etienne Monin. Le prix à payer pour limiter au maximum le risque d'embrasement. "
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