Afghanistan : l'inquiétude domine pour les personnes qui sont restées
Trois semaines après la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan, il est difficile de savoir combien de ressortissants français se trouvent encore dans le pays, cachés, dimanche 5 septembre.
Il y a de la colère contre les talibans à Paris, dimanche 5 septembre. Au sein de la communauté afghane de France qui manifestait dans la capitale, l'inquiétude domine pour ceux qui sont restés et dont la vie est menacée. Un responsable d'ONG a réussi à faire sortir une cinquantaine de femmes. Aujourd'hui, il se bat pour des couloirs humanitaires. "On essaie par les pays voisins, de négocier, de voir comment on peut trouver un chemin pour les envoyer en Tadjikistan ou en Iran", explique Reza Jafari, de l'association "Enfants d'Afghanistan".
Mis en danger par des bases de données
Combien sont-ils à vouloir quitter le pays ? Il y a des binationaux, des mineurs, mais aussi des civils afghans qui ont servi dans l'armée française, ils sont environ 250 et sont particulièrement ciblés selon un collectif d'avocats. "Le porte à porte continue et les personnels qui ont travaillé pour l'armée française sont connus des talibans (...)", explique Maître Magali Loustan, avocate, qui rappelle que des bases de données sensibles sont tombées aux mains des talibans.
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