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Afghanistan : les Occidentaux évacuent ressortissants et diplomates face à la progression des talibans

Les Etats-Unis ont précisé qu'ils étaient prêts à évacuer par voie aérienne des "milliers de personnes par jour", tout en estimant que Kaboul ne faisait pas face à une "menace imminente".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des talibans sur un véhicule à Herat, le 13 août 2021 en Afghanistan. (AFP)

Américains, Allemands, Britanniques ou encore Italiens : les Occidentaux fuient l'Afghanistan. Face à la percée des talibans dans le pays, l'évacuation des diplomates et ressortissants de nombreux pays étrangers s'accélère depuis le vendredi 13 août.

Washington a ainsi décidé de réduire "encore davantage" sa présence diplomatique à Kaboul, a annoncé le porte-parole du département d’Etat, Ned Price. 3 000 soldats vont être déployés à l'aéroport international de la capitale afghane pour mener à bien l'évacuation des diplomates.

Les Etats-Unis, qui ont commencé à détruire des documents sensibles à l'ambassade américaine, ont précisé qu'ils étaient prêts à évacuer par voie aérienne des "milliers de personnes par jour", tout en estimant que Kaboul ne faisait pas face à une "menace imminente". Londres a parallèlement annoncé le redéploiement de 600 militaires pour aider les ressortissants britanniques à partir.

La Norvège et le Danemark ferment leur ambassade

Plusieurs pays, dont les Pays-Bas, la Finlande, la Suède, l'Italie et l'Espagne, ont également annoncé vendredi la réduction au strict minimum de leur présence dans le pays, ainsi que des programmes de rapatriement de leurs employés afghans. L'Allemagne, elle, a expliqué qu'elle allait réduire son personnel diplomatique "au minimum absolu".

D'autres pays, dont la Norvège et le Danemark, ont préféré fermer provisoirement leur ambassade. La Suisse, qui ne dispose pas d'ambassade, a annoncé le rapatriement de quelques collaborateurs helvétiques et d'une quarantaine d'employés locaux.

Ces évacuations interviennent dans un contexte très tendu. Alors qu'ils restent sourds aux efforts diplomatiques des Etats-Unis et de la communauté internationale, les insurgés islamistes ont revendiqué jeudi la prise de Herat et Kandahar, les deux principales villes du pays en dehors de Kaboul.

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