Afghanistan : un quatrième avion français transportant 100 personnes attendu à Paris vendredi soir

Article rédigé par Louis Boy, Paolo Philippe, Alice Galopin
France Télévisions
Publié Mis à jour
Une photo diffusée par l'état-major des armées montre des Afghans embarquant dans un Airbus A330 français à Abou Dhabi, à destination de l'aéroport de Roissy, le 20 août 2021. (ETAT MAJOR DES ARMEES)

Quatre Français et 99 Afghans sont à bord, assure le ministère des Affaires étrangères.

Ce qu'il faut savoir

Un quatrième vol français en provenance d'Afghanistan est attendu à l’aéroport de Roissy-Charles-De-Gaulle, vendredi 20 août, selon le ministère des Affaires étrangères. Il transporte plus de 100 personnes, parmi lesquelles quatre Français et 99 Afghans, explique cette même source. Ce direct est désormais terminé.

Une évacuation très compliquée. Le président américain, Joe Biden, a affirmé vendredi que l'opération d'évacuation à Kaboul était l'une des "plus difficiles de l'histoire". "Je ne peux pas promettre ce qu'en sera l'issue finale", a-t-il ajouté lors d'un discours à la Maison Blanche. 

Une situation alimentaire critique. "Une personne sur trois" est en situation d'insécurité alimentaire en Afghanistan. Cette situation est causée par les effets combinés de la guerre dans le pays et des conséquences du réchauffement climatique, selon la représentante du Programme alimentaire mondial en Afghanistan, Mary-Ellen McGroarty.

 Des personnes ciblées et traquées. Selon un rapport de l'ONU, les talibans possèdent des "listes prioritaires" de personnes qu'ils souhaitent arrêter. Par ailleurs, des talibans à la recherche d'un journaliste travaillant pour la radio-télévision allemande Deutsche Welle ont tué par balle un membre de sa famille en Afghanistan, a annoncé le média sur son site.

  Une protection sur les réseaux sociaux. Facebook annonce avoir mis en place une fonctionnalité permettant de "verrouiller son compte en un clic". Elle est pensée pour ses utilisateurs afghans, dont les profils sur les réseaux sociaux contiennent des informations qui peuvent les mettre en danger après la prise de pouvoir des talibans.