Cet article date de plus d'onze ans.
La guerre des gangs fait des ravages au Cap
Capetown n'est pas seulement une destination touristique prisée d'Afrique du Sud. C'est aussi, malheureusement, le théâtre d'affrontements sanglants entre gangs. Dans les quartiers pauvres de la ville, on dénombre, au minimum, une mort violente par semaine. Lueur d'espoir cependant, certains gangs ont accepté une trêve.
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Reportage AFP Vidéo, Justine Gerardy, mis en ligne le 9 décembre 2012
Les quartiers pauvres, au sud est de la ville, sont des lieux de non-droit. A tel point que pendant un temps, les autorités locales avaient demandé le soutien de l'armée. Ici, le contrôle du trafic de drogue fait couler le sang. Et cela dure depuis la chute de l'apartheid en 1994, quand le pays, s'ouvrant au monde, a vu aussi rappliquer tous les trafics.
Et dans ces quartiers où le régime raciste avait entassé les plus pauvres des pauvres, le trafic de drogue est devenu le seul moyen de subsistance. Les gangs recrutent dès l'adolescence, et leur victimes sont fatalement jeunes. «Ici, on n'enterre jamais de vieux ou de malades», dit un témoin. Généralement, on meurt de mort violente.
Un faible espoir de paix est cependant né dans le quartier de Lavender Hill. Les gangs ont décidé une trêve, et règlent leurs différends autour d'une table. Situation surréaliste, mais il n'y a pas d'alternative. La police a perdu la guerre depuis longtemps.
Les quartiers pauvres, au sud est de la ville, sont des lieux de non-droit. A tel point que pendant un temps, les autorités locales avaient demandé le soutien de l'armée. Ici, le contrôle du trafic de drogue fait couler le sang. Et cela dure depuis la chute de l'apartheid en 1994, quand le pays, s'ouvrant au monde, a vu aussi rappliquer tous les trafics.
Et dans ces quartiers où le régime raciste avait entassé les plus pauvres des pauvres, le trafic de drogue est devenu le seul moyen de subsistance. Les gangs recrutent dès l'adolescence, et leur victimes sont fatalement jeunes. «Ici, on n'enterre jamais de vieux ou de malades», dit un témoin. Généralement, on meurt de mort violente.
Un faible espoir de paix est cependant né dans le quartier de Lavender Hill. Les gangs ont décidé une trêve, et règlent leurs différends autour d'une table. Situation surréaliste, mais il n'y a pas d'alternative. La police a perdu la guerre depuis longtemps.
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