Crash d'Air Algérie : le parquet demande le renvoi de Swiftair en correctionnelle pour homicides involontaires
En 2015, le rapport du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile français avait conclu que la cause principale de l'accident résidait dans la non-activation par les pilotes du système anti-givrage des moteurs.
Six ans après le crash du vol AH5017 d'Air Algérie, le parquet de Paris demande le renvoi de la compagnie Swiftair devant le tribunal correctionnel pour 'homicides involontaires', a appris franceinfo de source judiciaire, confirmant une information de l'AFP. Le 24 juillet 2014, l'appareil qui effectuait un vol Ouagadougou-Alger s'est écrasé dans le nord du Mali avec, à son bord 110 passagers, dont 54 Français, 23 Burkinabé, des Libanais, des Algériens et six membres d'équipage, tous Espagnols. Les 116 passagers et membres d'équipage sont morts.
En 2015, le rapport du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) français avait conclu que la cause principale de l'accident résidait dans la non-activation par les pilotes du système anti-givrage des moteurs, alors que l'avion traversait un phénomène orageux violent. En raison de dépôt de glace sur les capteurs de l'avion, l'équipage ne pouvait pas s'apercevoir que l'appareil perdait sa vitesse. Un problème dans la formation ou dans le rythme de travail des pilotes était envisagé.
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