Crash du vol Air Algérie : les résultats choquants de l'enquête judiciaire
Il y a près d'un an, le vol AH5017 d'Air Algérie s'écrasait en plein désert malien. Vendredi 3 juillet, l'enquête judiciaire révèle une liste de dysfonctionnements à peine croyables.
Un an après le crash du vol d'Air Algérie, qui a fait 116 morts, dont 54 Français, l'enquête judiciaire révèle ce vendredi 3 juillet une liste de dysfonctionnements surprenante. Elle confirme tout d'abord que les pilotes n'ont pas activé le système d'antigivre alors que l'avion rencontrait un phénomène orageux violent. Conséquence : de la glace se dépose sur les capteurs de l'avion. L'équipage ne peut pas s'apercevoir que l'appareil perd sa vitesse.
Une dizaine de dysfonctionnements
Les pilotes, en essayant de rétablir l'appareil, auraient également tiré le manche en arrière alors qu'il aurait fallu le pousser vers l'avant. Le décrochage est inévitable.
Enfin, l'équipage était en mission depuis un mois et enchaînait les vols à un rythme soutenu. Pilote et copilote étaient des saisonniers qui n'exerçaient ce métier que six mois par an. Or, de l'avis des experts, le McDonnell Douglas affrété par Air Algérie est un avion difficile à piloter. En tout, une dizaine de dysfonctionnements ont été relevés par les enquêteurs.
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