Emmanuel Macron en Afrique : opération séduction en Angola, avec des espoirs de relations économiques autour de l'agriculture
En Angola, la Françafrique ne pèse pas sur les esprits : c'est une ancienne colonie portugaise, le risque d'accusation d'ingérence dans la politique intérieure y est moindre que dans d'autres pays africains. Le pays a du pétrole, mais pas de denrées. Il importe quasiment tout ce que sa population consomme.
Face à cette faible, production l'Élysée souhaite en profiter pour nouer des relations avec l'Angola. L'idée est de proposer un appui pour développer l'agriculture du pays africain et de l'aider à mieux assurer sa sécurité alimentaire.
Des groupes céréaliers français sont du voyage
Pour ceIa, il va falloir pour cela identifier les bons produits à cultiver dans ce pays riche en eau. De grands groupes céréaliers sont du voyage pour apporter leur expertise. L'idée est aussi d'aider le président Lourenço à anticiper l'abandon des énergies fossiles et à s'assurer des revenus lorsque le pétrole ne sera plus une rente pour l'Angola.
Mais face à la Chine, à la Russie, déjà présente, la France part, peut-être, avec un train de retard dans cette bataille d'influence économique. "Nous verrons ce que l'on nous demande", rétorque l'Élysée qui semble vouloir y aller en douceur, tout en rondeur, pour sortir de son pré carré.
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