Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo "Taper Grand-Bassam, c'est comme taper la tour Eiffel, c'est la France qui est attaquée"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
VIDEO. "Taper Grand-Bassam, c'est comme taper la tour Eiffel, c'est la France qui est attaquée"
VIDEO. "Taper Grand-Bassam, c'est comme taper la tour Eiffel, c'est la France qui est attaquée" VIDEO. "Taper Grand-Bassam, c'est comme taper la tour Eiffel, c'est la France qui est attaquée" (FRANCE 3 / FRANCETV INFO)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Journaliste et africaniste, Antoine Glaser a reçu France 3 lundi, au lendemain de l'attaque jihadiste en Côte d'Ivoire.

"Symbolique" et "emblématique" : c'est ainsi que le journaliste Antoine Glaser qualifie l'attaque perpétrée dimanche 13 mars à Grand-Bassam (Côte d'Ivoire), qui a fait au moins 18 morts, en plus des trois terroristes abattus. Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'attentat.

>> Suivez notre direct après l'attaque en Côte d'Ivoire

Grand-Bassam se trouve à 40 km de la base militaire française qui sert de base arrière à l'opération Barkhane, conduite par les forces françaises en partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne contre le terrorisme islamique. Pour Antoine Glaser, qui a accordé un entretien à France 3 lundi, le "message est une provocation". Ce spécialiste de l'Afrique ajoute : "Cela veut dire que l'on peut vous atteindre maintenant dans toutes les capitales, en particulier du pré carré français" en Afrique de l'Ouest. Selon lui, le but serait aussi de déstabiliser ces pays et "faire appliquer la charia dans les zones de déshérence, là où l'Etat se retire, parce qu'il y a appauvrissement ou extrême pauvreté".

Antoine Glaser insiste également sur le manque de moyens de la France pour intervenir dans cette immense zone ouest-africaine : les jihadistes "savent très bien qu'il n'y a pas de réponse française à court ou à moyen terme, c'est vraiment du très long terme", explique-t-il.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.