Burkina : le chef de l'ONU condamne "toute tentative de prise de pouvoir par la force", au lendemain d'un coup d'Etat dans le pays
Le Burkina Faso, un des pays pauvres du Sahel, a connu vendredi son second coup d'Etat en huit mois, mené pour renverser le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pouvoir par un putsch fin janvier.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutteres, a "fermement" condamné dans un communiqué samedi 1er octobre "toute tentative de prise de pouvoir par la force des armes" au Burkina Faso, au lendemain d'un coup d'Etat dans le pays.
Le secrétaire général "appelle tous les acteurs à s'abstenir de toute violence et à rechercher le dialogue", a déclaré son porte-parole Stéphane Dujarric dans un communiqué. Il "exprime son plein soutien aux efforts régionaux visant à un retour rapide à l'ordre constitutionnel dans le pays", affirmant également que le Burkina Faso "a besoin de paix, de stabilité et d'unité pour combattre les groupes terroristes et les réseaux criminels qui opèrent dans certaines parties du pays".
Le Burkina Faso, un des pays pauvres du Sahel, a connu vendredi son second coup d'Etat en huit mois, mené pour renverser le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pouvoir par un putsch fin janvier. Le nouvel homme fort est un jeune capitaine de 34 ans, Ibrahim Traoré, chef de l'unité des forces spéciales antijihadistes "Cobra" dans la région de Kaya (nord).
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