Le travail pictural de Cheikh Ndiaye, né en 1970 au Sénégal, porte un regard sur l'architecture et l'urbanisme des métropoles d’Afrique de l’Ouest. Son approche quasi documentaire avec des toiles que l’on pourrait, au premier regard, prendre pour des photographies retravaillées dessine une géographie mémorielle et quotidienne de ces villes.
Une partie de son œuvre est consacrée à la représentation des lieux où vivent et travaillent les habitants des centres urbains : ateliers de mécanique, de menuiserie, de ferronnerie, kiosques de couturier… Mais une forte majorité de ses tableaux est consacrée à la représentation des façades des salles de cinéma des années 1960-1970, principalement au Sénégal et en Côte d’Ivoire, même si d’autres se situent en Guinée, en Afrique du Sud, à Cuba ou encore à Harlem à New York.
Neuf toiles consacrées aux façades cinématographiques, légendées d’extraits d’entretiens, analyses et critiques des nombreux collaborateurs du livre Archives du soleil, aux éditions Suture, accompagnent ce propos.
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