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Le Worldwide Afro Network offre une scène virtuelle à la danse africaine

Le WAN avait déjà réuni le 25 mai 2020 les musiciens de l'Afrique et de sa diaspora pour un concert en ligne.

Article rédigé par Falila Gbadamassi
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Un groupe ivoirien de danse traditionnelle se produisant lors de la 9e édition du Marché des arts du spectacle d'Abidjan (Masa) le 11 mars 2016, à Abidjan (Côte d'Ivoire).  (ISSOUF SANOGO / AFP)

Un spectacle virtuel de danse en deux parties, réunissant quelque 150 artistes du continent et de sa diaspora, est diffusé le 7 juillet 2020 pour célébrer la première édition de la Journée de l'intégration africaine déclarée par l'Union africaine et qui correspond au lancement de sa zone de libre-échange. Ce spectacle est prévu à partir de 19h (21h, heure de Paris) sur les réseaux sociaux et de nombreuses chaînes de télévision. Un nouveau rendez-vous est prévu aux mêmes horaires le 11 juillet. L'événement à l'initiative du réseau mondial des Afrodescendants, le Worldwide Afro Network (WAN) a été conçu sur le même principe que le concert virtuel du 25 mai dernier, qui avait réuni artistes et personnalités du continent et de sa diaspora pour sensibiliser contre le Covid-19. 

Pour ce deuxième événement 2.0, pandémie oblige, WAN a décidé de mettre en lumière ceux qui font vivre la danse sur le continent, des jeunes talents aux artistes reconnus. Les grands noms de la chorégraphie africaine, comme Germaine Acogny (Sénégal), Irène Tassembédo (Burkina Faso) ou encore Ana Guerra Marques (Angola), participent à ce spectacle orchestré, entre autres, par Ogoula Latif Jean-Rémy, acteur incontournable de la scène de la danse au Gabon.

Mettre assurément les arts au service du développement

De nouveau par le biais de cet art, "l'Afrique se réunit et parle d’une seule voix", se réjouit le producteur audiovisuel camerounais Amobé Mévégué, à la tête de la chaîne Ubiznews et à l'origine de WAN. L'objectif du réseau est "de créer une nouvelle plateforme qui associe les industries créatives, les innovateurs et les leaders d’opinion pour offrir une nouvelle dynamique au continent", confie-t-il à franceinfo Afrique, parce que "les industries créatives sont pourvoyeuses d’emplois et génératrices de devises".

La pandémie a quelque peu modifié la forme de l'initiative, mais pas sa philosophie. La raison d'être du WAN est de "donner de la visibilité aux créateurs et de structurer un réseau avec des partenaires économiques afin de créer, à terme, des emplois". Au profit notamment des jeunes artistes dont le travail a besoin d'être soutenu financièrement. WAN a ainsi associé à sa démarche Afrochampions, une initiative qui réunit les capitaines d’industrie du continent africain, et l'ancienne présidente de l'île Maurice, Ameenah Gurib-Fakim.

"C'est aussi une nouvelle génération que nous mettons en avant (…) et filière par filière, un réseau actif se met ainsi en en place, avec des gens qui se parlent et se voient, déclare Amobé MévéguéNous ferons la même chose pour la littérature, le design, l'architecture, le cinéma ou encore la mode. Nous préparons un événement autour du textile à Dakar (la capitale sénégalaise) dans les prochains mois."

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