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Kenya : les shebabs affirment que le commando détient toujours des otages "vivants"

Les islamistes somaliens l'ont indiqué sur Twitter mardi. Les autorités kényanes avaient dit que le site était sécurisé lundi soir.

franceinfo

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Publié le 23/09/2013 06:32 Mis à jour le 24/09/2013 11:14

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Le centre commercial Westgate, visé par une attaque terroriste des islamistes somaliens shebabs, à Nairobi (Kenya) le 23 septembre 2013.  (NOOR KHAMIS / REUTERS) — Le centre commercial Westgate, visé par une attaque terroriste des islamistes somaliens shebabs, à Nairobi (Kenya) le 23 septembre 2013. (NOOR KHAMIS / REUTERS)

L'attaque du commando armé n'est pas terminée au centre commercial Westgate de Nairobi (Kenya). Les islamistes somaliens shebabs, qui ont revendiqué l'assaut, affirment sur leur nouveau compte Twitter que des otages "vivants" y sont toujours détenus mardi 24 septembre, quatre jours après le début de l'opération, samedi. "Les otages qui sont détenus par les moujahidines à l'intérieur du Westgate sont toujours vivants, choqués mais néanmoins vivants", écrivent-ils.

Un peu plus tôt, des sources de sécurité avaient indiqué que des soldats kényans combattaient "un ou deux" hommes armés dans le bâtiment. Selon plusieurs témoins, dont le journaliste de France 2 Arnaud Comte, des tirs nourris ont été entendus en provenance du Westgate au petit matin.

Trois terroristes tués

Lundi soir, le ministère de l'Intérieur kényan avait annoncé sur Twitter que les forces kényanes contrôlaient le centre commercial. Selon les autorités, trois terroristes sont morts lundi. Mais le sort des autres membres du groupe restait inconnu tôt mardi matin.

Nairobi : explosions et des tirs entendus au Westgate (SAMAH SOULA - FRANCE 2)

Par ailleurs, "plus de 10 suspects" ont été arrêtés pour être interrogés dans le cadre de l'enquête, a annoncé, lundi soir, le ministère de l'Intérieur, sur Twitter. Le bilan de l'attaque a été révisé à 62 morts et 63 disparus. Parmi eux, plusieurs étrangers, dont deux Françaises et six Britanniques. Des Américains et de nombreux autres Occidentaux figurent parmi les 200 blessés.