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LA PHOTO. Violences à Goma et Beni en RDC, après le report partiel des élections

Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min

Officiellement c’est la prévalence de l’épidémie d’Ebola et la situation sécuritaire qui en sont la cause. Les élections générales en République démocratique du Congo sont repoussées en mars 2019 pour deux circonscriptions : le Nord-Kivu et le Maï-Ndombe. Les électeurs concernés se mobilisent et descendent dans la rue.

La décision de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a fait descendre dans la rue des dizaines de jeunes à Goma, la principale ville du Nord-Kivu. Des barricades ont été dressées et les jeunes se sont heurtés à des policiers qui ont procédé à plusieurs arrestations. La situation était également tendue à Beni, l’autre grande ville de la région. L’opposition juge la décision "illégale et inacceptable", estimant que la décision de la Ceni exclut du vote des bastions anti-Kabila. Mais l’appel à la grève générale lancé par une partie de l’opposition a été peu suivi dans le reste du pays. L’activité commerciale était normale à Kinshasa et à Lubumbashi, les deux plus grandes villes du pays. Une grande partie des Congolais votera donc le 30 décembre 2018. Les résultats seront proclamés le 15 janvier 2019, soit bien avant que les habitants du Nord-Kivu et la province de Maï-Ndombe ne mettent leurs bulletins dans les urnes...

Un homme est embarqué par la police lors d'une manifestation le 27 décembre 2018 à Goma pour protester contre le report des élections générales dans la région.  (PATRICK MEINHARDT / AFP)

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