Deux soldats français ont été tués au Mali dans l'explosion de leur véhicule, annonce l'Elysée
Leur véhicule a roulé sur un engin explosif dans la région de Ménaka, dans l'est du pays.
L'Elysée annonce samedi 2 janvier la mort de deux soldats français de l'opération Barkhane au Mali. Le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser, du 2e régiment de hussards de Haguenau (Bas-Rhin), sont décédés dans l'explosion de leur véhicule qui a roulé sur un engin explosif, près de Ménaka, dans l'est du pays, lors d'une mission de renseignement. Un troisième soldat a été blessé mais ses jours ne sont pas en danger.
"Le président de la République rend hommage à la mémoire de ces soldats, morts pour la France dans l’accomplissement de leur devoir. Il partage la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d’armes et les assure de la gratitude et de la solidarité de la nation", écrit l'Elysée dans un communiqué, tout en rappelant sa "détermination" face au terrorisme.
Une réduction du contingent français à l'étude
Yvonne Huynh, qui avait 33 ans, est la première femme de l'armée française tuée au Sahel depuis l'intervention Serval en 2013. Loïc Risser avait 24 ans. Tous deux étaient engagés dans un régiment spécialisé dans le renseignement. "Leur véhicule a été l'objet d'une attaque à l'engin explosif improvisé lors d'une mission de renseignement", a précisé la présidence française.
Ces deux décès portent à 51 le nombre de soldats français "morts pour la France" au Sahel depuis 2013, selon l'état-major des armées, contacté par franceinfo. Il y a cinq jours, trois militaires français avaient perdu la vie dans le même pays. En novembre, la France confirmait étudier une possible réduction du contingent français sur place, pour l'instant fort de quelque 5 000 hommes.
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