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Trois soldats français ont été tués en opération au Mali, annonce l'Elysée

Leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif, lundi, dans la région de Hombori.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un soldat français de l'opération Barkhane, lors d'une opération à Kidal, une zone dans le nord du Mali, en août 2018. (FRED MARIE / HANS LUCAS / AFP)

Trois militaires français sont morts en mission au Mali, le matin du lundi 28 décembre, a annoncé l'Elysée. Le véhicule blindé du brigadier-chef Tanerii Mauri, du chasseur de première classe Quentin Pauchet et du chasseur de première classe Dorian Isskhanian, "a été atteint par un engin explosif improvisé alors qu’ils participaient à une opération dans la région de Hombori", indique la présidence de la République, dans un communiqué. Ils appartenaient au premier régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (Meuse).

Ils n'ont pu être ranimés malgré "l'intervention immédiate de l'équipe médicale présente dans le convoi et les soins prodigués", a déploré de son côté l'état-major des armées dans un communiqué, publié sur Twitter.

"Le président de la République salue avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires, morts pour la France dans l'accomplissement de leur mission. Il s'associe à la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d'armes et les assure de la reconnaissance et de la solidarité de la Nation", ajoute l'Elysée.

47 soldats français tués dans les opérations Serval et Barkhane

Les décès de ces trois militaires portent à 47 le nombre de soldats français tués dans les opérations Serval puis Barkhane. En septembre dernier, deux autres soldats français avaient également été tués par un engin explosif au Mali.

Les trois soldats "sont morts dans l'accomplissement de leur devoir, alors qu'ils étaient engagés dans une zone où des groupes terroristes attaques les populations civiles et menacent la stabilité régionale, tout comme notre propre sécurité", a indiqué lundi soir Florence Parly, ministre des Armées, dans un communiqué.

Ces derniers mois, l'armée française, qui a déployé 5 100 hommes au Sahel, et celles des pays africains du G5 Sahel ont multiplié les offensives, en particulier dans la zone dite des "trois frontières", entre le Mali, le Burkina Faso, et le Niger.

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