Grand témoin : "Mon fils est mort au Mali"
Le sénateur du Haut-Rhin Jean-Marie Bockel a perdu son fils militaire de 28 ans, tué en novembre dernier, au Mali, dans le crash de deux hélicoptères.
Comme 43 autres familles françaises, la sienne a été meurtrie par la perte d'un enfant, tombé au Sahel dans la guerre contre le terrorisme. Jean-Marie Bockel, l'ancien secrétaire à la Défense, est le grand témoin de France 2. Comment a-t-il appris la disparition de son fils ? "Il était un peu plus de 7 heures du matin. J'ai eu le major au téléphone qui était chez notre belle-fille, il venait de le lui annoncer", explique le sénateur.
12 autres soldats ont péri dans le crash
"On a beau savoir qu'il y a un risque, ça n'arrive qu'aux autres. Tout se mélange. Il n'y a pas de mots", précise l'homme politique. Le 25 novembre dernier, comme 12 autres soldats, le pilote d’hélicoptère Bockel meurt en mission lors du crash de deux appareils en plein désert. Le genre d'opération dont il minimisait la dangerosité. "Notre fils était quelqu'un de très joyeux, de très bienveillant. Il cherchait à nous rassurer", confie Jean-Marie Bockel.
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