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Militaires français tués au Mali : Jean-Marie Bockel rend hommage à son fils, "le plus merveilleux des garçons"

Le sénateur Jean-Marie Bockel a perdu son fils Pierre, qui fait partie des treize militaires morts au Mali dans la collision de deux hélicoptères.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Jean-Marie Bockel, sénateur centriste, à l'Elysée le 28 juin 2016. (BERTRAND GUAY / AFP)

Très ému, le sénateur Jean-Marie Bockel a réagi sur franceinfo mardi 26 novembre à la mort de son fils, Pierre Bockel, qui faisait partie des 13 militaires français tués au Mali dans la collision de deux hélicoptères. Ils participaient à une attaque contre des jihadistes, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

>> Mort de 13 soldats français au Mali : suivez les réactions en direct

"C’est le meilleur des fils, le plus merveilleux des garçons. Un fils adorable, un frère adoré, un fiancé amoureux, un futur papa, confie Jean-Marie Bockel. Il était très fier de ce qu’il faisait, très fier d’être au service de son pays, passionné par son métier de pilote d’hélicoptère."

C’étaient ses choix, c’était sa vie, et nous étions très fiers de lui avant ce drame, et très tristes, dévastés et très fiers de lui aujourd’hui

Jean-Marie Bockel

à franceinfo

"Il avait cherché sa voie, raconte Jean-Marie Bockel. Il avait des hésitations, il voulait être médecin. Après le bac, il avait fait les pupilles de l’air, puis il était retourné à la fac. Avant, il avait été scout, c’était un homme d’amitié, d’engagement."

"Il nous rassurait toujours"

Pierre Bockel était finalement entré dans l'aviation légère de l'armée de terre (Alat) "qui était sa famille, où il était heureux, où il avait ses meilleurs amis", confie son père. Envoyé quatre fois au Mali, "il nous rassurait toujours et ne voulait pas que sa maman soit trop inquiète. Il racontait parfois des choses à ses frères et sœurs qu’il ne nous racontait pas, pour ne pas nous inquiéter."

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