Cet article date de plus d'onze ans.

Mali. Sept morts dans un attentat-suicide à Kidal

Un véhicule piégé a explosé mardi dans cette ville de l'extrême nord-est du Mali, où des troupes françaises sont présentes, selon une source militaire française.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des soldats maliens patrouillent à Kidal (Mali), le 30 janvier 2013. (SIA KAMBOU / AFP)

Un véhicule piégé a explosé mardi 26 février au soir à Kidal, dans l'extrême nord-est du Mali, ville où des troupes françaises sont présentes, selon une source militaire française. Après l'attentat, "nous avons compté sept morts et onze blessés. Le kamikaze est mort" ainsi que "six combattants", a déclaré une source hospitalière. De son côté, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) a fait état d'un "bilan provisoire" de sept morts "parmi [ses] combattants, ainsi que plusieurs blessés"

"Un véhicule piégé a explosé à 20h30 [heure française]. L'attentat-suicide a été perpétré contre le check-point de la partie est de Kidal, tenu par le MNLA", a déclaré une source militaire jointe depuis Gao. "Un kamikaze à bord d'un véhicule de type 4x4 s'est fait exploser  (...)", "au moment où les combattants du MNLA s'apprêtaient à contrôler le véhicule", affirme le mouvement touareg.

Les Français pas "directement" visés

"L'attaque ne visait pas directement les Français, parce qu'elle était dirigée vers l'extérieur de la ville et non vers l'aéroport tenu par les Français", a indiqué la source militaire. 

La ville de Kidal, à 1 500 km au nord-est de Bamako, est la capitale de la région qui abrite les Ifoghas. C'est dans ce massif que sont retranchés des combattants islamistes puissamment armés, que les soldats français et tchadiens traquent depuis plusieurs semaines dans des opérations aériennes et terrestres. Le 21 février, le camp militaire français a été visé par une attaque d'un kamikaze à bord d'un véhicule qui a explosé près du site.

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