Prise d'otage à Bamako : état d'urgence décrété
Après l'attaque terroriste du 20 novembre dans la capitale malienne, l'État a annoncé l'état d'urgence dans le pays.
Après la violente attaque du 20 novembre à l'hôtel Radisson de Bamako (Mali), la vie reprend peu à peu. L'heure est au bilan et à l'enquête. 19 victimes ont été confirmées, dont 13 étrangers, et sept blessés. Le président est venu sur place cet après-midi pour rappeler qu'aucune capitale n'est à l'abri du terrorisme. "Le Mali n'est pas une zone fermée et ne le sera jamais. Paris ne l'est pas, Genève ne l'est pas, New York ne l'est pas, Moscou ne l'est pas", a exprimé à la presse Ibrahim Boubacar Keïta.
Trois jours de deuil national
La prise d'otage a été revendiquée par le groupe al-Mourabitoun, du terroriste algérien Mokhtar Belmokhtar. Les forces de sécurité maliennes recherchent toujours trois suspects. Les clients de l'hôtel quittent eux le pays après neuf heures de combat et d'angoisse, terrés dans leurs chambres. L'État d'urgence a été décrété pour dix jours, et il y aura trois jours de deuil national, à partir de lundi 23 novembre.
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