Cet article date de plus de trois ans.
Avec sa dernière exposition "Efflorescence", l’artiste plasticien marocain Yamou célèbre l’unité du vivant
Publié le 22/10/2021 09:39
Mis à jour le 22/10/2021 09:39
Temps de lecture : 1min
Entre figuration et abstraction, le végétal pictural de Yamou invite à l’écoute du silence, à la contemplation de la poésie du vivant.
Les dernières œuvres de Yamou, créées pendant le confinement dû au Covid-19, sont visibles jusqu’au 8 novembre 2021 à la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca.
Depuis ses premiers travaux, la nature a toujours occupé une place prédominante, que ce soit dans les matières qu’il emploie ou les sujets qu’il représente.
Yamou fait naître ainsi un jardin pictural dont il exploite les possibilités à l’infini.
Yamou est né en 1959 à Casablanca. Etudiant à la Sorbonne, il obtient un DEA consacré à l’art contemporain au Maroc. A la fin des années 1980, il installe son atelier dans la banlieue parisienne et entame son aventure esthétique. Aujourd’hui, il vit et travaille entre Paris et Tahannaout au Maroc. (YAMOU)
"On se tient devant un tableau de Yamou comme se tiendrait un enfant à l’orée d’une majestueuse forêt, à la fois attiré et intimidé par son puissant et silencieux mystère. On se sent invité, et même plus, littéralement convoqué, à retrouver un monde à la fois familier et inconnu. Familier parce que l’on reconnaît, ou l’on devine, les éléments d’une nature généreuse et vivante, et inconnu parce que l’âme et le pinceau de Yamou nous donnent à la voir comme jamais auparavant", écrit la critique d’art Hanane Harrath. (YAMOU)
Sur les toiles de Yamou, la terre, l’air, l’eau et le végétal forment une mystérieuse mélodie. Lianes, pétales, cellules, œufs, graines, humus se rencontrent dans un tourbillon majestueux, un "trop-plein" poétique où l’infiniment petit côtoie l’infiniment grand. (YAMOU)
Conscient de cette profusion, l’artiste y apporte une respiration et une harmonie avec l’utilisation de couleurs pastel et de bandes géométriques placées comme "des temps de silence, (…) un souffle entre chaque feuille, chaque branche, chaque cellule". (YAMOU)
Le spectateur peut alors laisser son regard admirer ce monde organique en apesanteur pour y découvrir la beauté, l’efflorescence du vivant. (YAMOU)
Partager : l’article sur les réseaux sociaux
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.