Projet Pegasus : la Hongrie et le Maroc rejettent les accusations d'espionnage
Le logiciel israélien Pegasus aurait permis à des gouvernements de cibler des numéros de téléphone dans plusieurs pays du monde, selon des révélations du consortium de journalistes Forbidden Stories, dont la cellule investigation de Radio France fait partie.
Le gouvernement de Viktor Orban a démenti lundi 19 juillet l'utilisation par les services secrets hongrois du logiciel Pegasus pour cibler des personnalités et des journalistes, après des révélations du consortium de journalistes Forbidden Stories, dont la cellule investigation de Radio France fait partie.
Ce logiciel élaboré par une entreprise israélienne aurait permis à des gouvernements d'écouter des téléphones dans plusieurs pays du monde. La Hongrie y aurait eu recours dans le but d'espionner notamment des journalistes, le propriétaire d'un site d'information, un maire d'opposition et des avocats, selon le consortium. "Le directeur général [des services secrets] m'a informé qu'aucune coopération n'a été établie avec les services de renseignement israéliens", a réagi le ministre des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, en conférence de presse.
Plus tôt dans la journée, le Maroc avait de son côté catégoriquement démenti dans un communiqué le recours par ses services de sécurité de Pegasus pour surveiller des journalistes, notamment Edwy Plenel, le fondateur de Mediapart et le polémiste Eric Zemmour. Il s'agit d'"allégations mensongères dénuées de tout fondement. Le Maroc est un Etat de droit, qui garantit le caractère secret des communications personnelles (...) à l'ensemble des citoyens et des résidents étrangers au Maroc", selon le communiqué.
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