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Sécurité routière : petit tour du monde des clips

Sauver des vies, faire prendre conscience. Mettre l’accent sur les jeunes, les vieux, les parents, les enfants, l’alcool, la vitesse, l’imprudence, ce qu’on maîtrise : soi, l’impondérable : l’autre. Petit tour du monde des clips de sécurité routière pour tenter d'éveiller les consciences.
Article rédigé par Frédérique Harrus
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Carambolage de cinq véhicules dont une moto sur une autoroute allemande. (INGO WAGNER / DPA / DPA PICTURE-ALLIANCE/AFP)

Choquer, raisonner, démontrer, convaincre, donner une dernière chance...

Pour éveiller les esprits, pour infléchir les tendances, pour alerter, tous les moyens semblent bons. Les images très choquantes ont longtemps été le choix des cinéastes et autorités pour une prise de conscience générale. La tendance actuelle est de pousser à la reflexion pour que la façon de conduire change en profondeur.
 
En Irlande les piétons sont à l'honneur. Tous les piétons. Et un message : les conducteurs ne sont pas propriétaires de la route. 
2012, qui avait vu 162 personnes décéder, a été la meilleure année en termes de sécurité routière.
En 2013, l'Irlande a compté 173 décès pour une population de 4,5 millions d'habitants


La Nouvelle-Zélande parie sur le fait qu'à un moment on prend conscience de la dangerosité de notre façon de faire. Oui, mais trop tard, le processus est enclenché et ne peut plus être arrêté.
En 2013, en Nouvelle-Zélande, il y a eu 294 morts pour une population de 4,5 millions de personnes.


 
En Belgique, les gens qui ont été pris à faire un grand excès de vitesse pour la deuxième fois ont assisté à leurs propres funérailles. Ils ont ainsi pu voir leur famille et amis prendre la parole à leur enterrement, ces derniers jouant le jeu sans se forcer outre mesure.
En 2013, la Belgique à dénombré 463 décès pour un peu plus de 11 millions d'habitants.


La France, quant à elle, montre les ravages consécutifs à l'accident. La victime n'est pas qu'une victime, le coupable, pas que coupable.
En 2013, la France à vu 3250 personnes mourir pour presque 66 millions d'habitants.


Au Maroc, on fait comprendre à l'automobiliste ou au motard que se prendre pour un pilote de F1, se conduire comme un terroriste de la route et se croire à l'abri derrière son volant n'est pas une solution.
En effet, en dépit d'un faible taux de voiture par habitant par rapport à l'Europe, le Maroc déplore 4222 morts par an pour une population de 32,5 millions d'habitants 


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