Séisme au Maroc : l'espoir de retrouver des survivants s'éloigne

Dans les zones sinistrées comme Imine Tala, on enterre les corps les uns après les autres avec des moyens de fortune. Au quatrième jour, l’émotion reste vive, même pour les secouristes étrangers. “Parfois, on coule une larme quand on annonce une mauvaise nouvelle. Mais nous sommes là pour les gens”, précise Jim Cheston, secouriste britannique. 

Porter secours malgré la brouille diplomatique

À quelques kilomètres, se trouve la commune de Ouirgane. Aujourd'hui, il y a des dizaines de morts et de disparus. Un homme, rencontré par Franceinfo, a perdu huit membres de sa famille. Au milieu des ruines, se trouvent des secouristes français qui ont fait le voyage sans le feu vert du royaume. L'objectif est d’aller vite malgré la brouille diplomatique. “La seule chose qu’ils nous ont demandé est de retirer l’uniforme (...) ce qui nous importe est de sortir des survivants”, note Patrick Villardry, président de l’association Ulis.