Séisme au Maroc : le difficile accès aux villages reculés
À Imine Tala, la scène se répète au fil des heures. Les habitants transportent eux-mêmes les corps sur des brancards de fortune. “On peut sortir l’odeur des cadavres partout. C'est triste que les autorités ne nous aident pas”, se plaint un habitant. Dans le village, les dégâts sont considérables, alors que la population ne peut compter que sur elle-même. “Les corps de mon fils et de sa femme sont sous les décombres. Il n’y a personne pour récupérer les corps”, se lamente une mère de famille.
Des routes bloquées
48 heures après le séisme, Imine Tala et de nombreux villages reculés sont encore coupés du monde, au cœur du massif de l’Atlas. De nombreuses routes sont encore bloquées par les éboulements. Quelques kilomètres plus à l’ouest, à Ouirgane, les secours arrivent enfin, mais pas suffisamment pour venir en aide aux besoins des habitants. La priorité des secours est de retrouver des survivants.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.