Cet article date de plus d'un an.

Coup d'Etat au Niger : à Paris, les soutiens de Mohammed Bazoum demandent la libération et la réinstallation de leur président déchu

Après avoir rencontré la ministre des Affaires étrangères samedi matin, le Premier ministre de Mohammed Bazoum a rejoint une quarantaine de manifestants près de l'ambassade du Niger à Paris, avec des nouvelles du président retenu par les putschistes.
Article rédigé par franceinfo - Willy Moreau
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
A gauche le Premier ministre du Niger, au centre, l'ambassadrice du Niger en France, à Paris, le 5 août 2023. (WILLY MOREAU / RADIO FRANCE)

Ils étaient une quarantaine, samedi 5 août, à se réunir près de l'ambassade du Niger à Paris en soutien à Mohammed Bazoum, le président déchu du Niger après le putsch de la junte militaire le 26 juillet.

>> Coup d'Etat au Niger : quatre questions sur l'intervention militaire envisagée par la Cédéao

La tête de Mohammed Bazoum est imprimée sur l'écharpe rose fushia que porte Zeina : "Je suis venu pour défendre mon président, le président de tous les Nigériens !" En France depuis vingt ans, cette sympathisante du président est venue spécialement de Rennes. "Le président est là pour le peuple, c'est quelqu'un d'honnête : on est là et la lutte continue. C'est le peuple qui a voté pour lui. Moi je m'en fous, des putschistes !"

Le président se porte "très bien"

Après avoir rencontré la ministre des Affaires étrangères samedi matin, le Premier ministre de Mohammed Bazoum rejoint les manifestants avec des nouvelles du président retenu par les putschistes : "Il se porte très bien ! Il est en très bonne santé...", assure-t-il. Avant d'appeler à la raison : "Le peuple nigérien s'est battu pendant des années pour l'instauration de la démocratie et la stabilité, souligne-t-il. Et il est tout à fait dommage que tout cela puisse être remis en cause par un coup de tête, un coup d'État."

La perspective d'un conflit au Niger, après l'ultimatum lancé par les pays de l'Afrique de l'Ouest inquiète la plupart des personnes présentes, à part peut-être ce médecin : "Il y a un dilemme, estime-t-il. Il faut choisir des deux mal le mieux..." Le meilleur mal est pour lui le départ de ce qu'il appelle les "terroristes", qu'importe la manière.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.