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Niger : l'armée soutient les putschistes qui séquestrent le président Bazoum

Dans un communiqué, le chef d'état major des armées explique qu'il souhaite ainsi "éviter une confrontation meurtrière".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les militaires nigériens apparus à la télévision nationale mercredi 26 juillet pour annoncer le renversement du président Mohamed Bazoum. (ORTN / TELE SAHEL / HANDOUT / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le chef d'état-major des armées du Niger a annoncé, jeudi 27 juillet, sur Twitter, "souscrire à la déclaration" des militaires putschistes, lue la veille à la télévision nationale. Dans ce texte, les soldats des Forces de défense de sécurité (FDS) déclarent vouloir mettre "fin au régime" du président Mohamed Bazoum, séquestré par des membres de la garde présidentielle depuis plus de 24 heures. Signé par le général Abdou Sidikou Issa, le communiqué explique cette décision par la volonté d'"éviter une confrontation meurtrière". La présidence du Niger n'a pour l'heure pas réagi à ce soutien.

Quelques heures après la vidéo des putschistes, Mohamed Bazoum avait pu s'entretenir dans la nuit avec le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. Jeudi matin, il a également publié un message sur Twitter pour affirmer que les acquis démocratiques seraient "sauvegardés". Séquestré à la présidence avec sa famille, le président nigérien est "en bonne santé", selon son ministre des Affaires étrangères Hamoudi Massoudou, et "son intégrité physique n'a pas été menacée". De l'Union européenne à l'ONU en passant par la Cédéao, les appels à le libérer continuent d'affluer sur la scène internationale.

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