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LA PHOTO. Le Zimbabwe tourne la page Mugabe mais craint le prochain chapitre

Aucune scène de liesse n'a accueilli, dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 2017, la nomination de deux militaires haut gradés dans le nouveau gouvernement zimbabwéen. Ceux qui, avec le départ de Mugabe, espéraient un changement, en sont pour leurs frais. Emmerson Mnangagwa, le président par intérim, n'a appelé aucun membre de l'opposition dans son équipe. L'union nationale attendra.
Article rédigé par Véronique le Jeune
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Robert Mugabe, 93 ans, à la tête du Zimbabwe depuis son indépendance en 1980, a eu beau s'accrocher au gouvernail, il a fini par tout lâcher le 21 novembre 2017, abandonné par les anciens combattants, ses soutiens les plus fidèles. Erreur de vieillesse? «Camarade Bob» avait choisi d'évincer son vice-président Emmerson Mnangagwa au profit de sa femme Grace, dans la perspective de la présidentielle de 2018. Une décision qui a entraîné l'intervention de l'armée et, finalement, sa disparition de la scène politique zimbabwéenne, et le retour de Mnangagwa. (Philimon BULAWAYO / REUTERS)

Dans les rues de Harare, un graffiti prémonitoire: «Mugabe, le loser». Robert Mugabe, 93 ans, à la tête du Zimbabwe depuis son indépendance en 1980, a eu beau s'accrocher au gouvernail, il a fini par tout lâcher le 21 novembre 2017, abandonné par les anciens combattants, ses soutiens les plus fidèles. Erreur de vieillesse? «Camarade Bob» avait choisi d'évincer son vice-président Emmerson Mnangagwa au profit de sa femme Grace, dans la perspective de la présidentielle de 2018. Une décision qui a entraîné l'intervention de l'armée et, finalement, sa disparition de la scène politique zimbabwéenne, et le retour de Mnangagwa.

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