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Mali: trois jours de manifestations anti-françaises à Kidal
Des habitants de Kidal, dans le nord-est du Mali, ont réclamé lundi 9 octobre, pour la troisième fois depuis le 6, le départ de la force française Barkhane de cette ville contrôlée par d'anciens rebelles touaregs. Des images, non sourcées non datées, montrent des manifestants jeter des pierres sur des véhicules militaires, sans doute français.
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«Nous avons manifesté et nous continuerons de manifester parce que les troupes françaises doivent dégager», a déclaré à un journaliste de l'AFP l'un des organisateurs de la manifestation, Ali Ag Mahmoud. «Elles n'ont rien à faire ici. Elles sont trop brutales, elles interviennent sans précaution dans des domiciles privés.».
«Barkhane dégage» ou encore «Quittez Kidal», pouvait-on lire sur des banderoles déployées les 6 et 9 octobre.
Ce n’est pas la première fois que des manifestations sont signalées contre la présence française dans cette région. «Le 2 octobre dernier, plusieurs dizaines de femmes hostiles à la force française Barkhane ont manifesté à Kidal, pour demander son départ. A l’origine de l’ire de ces croquantes d’un jour, une opération anti-terroriste musclée menée par les soldats français dans la ville rebelle du nord du Mali, dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre derniers», relate le journal burkinabè, Le Pays.
Lors de cette opération «musclée», sept personnes avaient été arrêtées. Quatre ont été libérées par les Français, a rapporté Malinet qui indique que les «manifestations vont se poursuivre jusqu’à la libération des trois autres personnes».
Les forces djihadistes sont toujours actives dans la région. En septembre, quatre soldats américains ont été tués au Niger, non loin de la frontière malienne lors d'une opération. La situation dans le nord du Mali n’a jamais été totalement stabilisée, du fait notamment des désaccords au sein des groupes touaregs. En septembre, un énième accord avait été signé entre groupes armés touaregs. De précédents pactes visant à mettre fin à des années de violences dans cette région ont échoué, mais les observateurs se disent plus optimistes après cette signature.
4000 soldats français sont déployés dans cinq pays du Sahel (Niger, Tchad, Mauritanie, Mali, Burkina Faso) dans le cadre de l'opération Barkhane. Lancée par Paris le 1er août 2014 pour prendre le relais des opérations Serval et Epervier (2013), cette intervention se fixe pour objectif de neutraliser la menace islamiste dans la région. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.
Les #rues de #kidal ce matin #barkhane #dégage pic.twitter.com/RkIXVTQV4g
— Libya Ansary (@ansary_libya) October 4, 2017
Ce n’est pas la première fois que des manifestations sont signalées contre la présence française dans cette région. «Le 2 octobre dernier, plusieurs dizaines de femmes hostiles à la force française Barkhane ont manifesté à Kidal, pour demander son départ. A l’origine de l’ire de ces croquantes d’un jour, une opération anti-terroriste musclée menée par les soldats français dans la ville rebelle du nord du Mali, dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre derniers», relate le journal burkinabè, Le Pays.
Lors de cette opération «musclée», sept personnes avaient été arrêtées. Quatre ont été libérées par les Français, a rapporté Malinet qui indique que les «manifestations vont se poursuivre jusqu’à la libération des trois autres personnes».
Bamako - Kidal : L'opération Barkhane entre le marteau et l'enclume pic.twitter.com/DnGmhnyzwV
— KONATE Malick (@konate90) October 6, 2017
Les forces djihadistes sont toujours actives dans la région. En septembre, quatre soldats américains ont été tués au Niger, non loin de la frontière malienne lors d'une opération. La situation dans le nord du Mali n’a jamais été totalement stabilisée, du fait notamment des désaccords au sein des groupes touaregs. En septembre, un énième accord avait été signé entre groupes armés touaregs. De précédents pactes visant à mettre fin à des années de violences dans cette région ont échoué, mais les observateurs se disent plus optimistes après cette signature.
4000 soldats français sont déployés dans cinq pays du Sahel (Niger, Tchad, Mauritanie, Mali, Burkina Faso) dans le cadre de l'opération Barkhane. Lancée par Paris le 1er août 2014 pour prendre le relais des opérations Serval et Epervier (2013), cette intervention se fixe pour objectif de neutraliser la menace islamiste dans la région. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.
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