Environnement : la surpêche des chalutiers industriels menace le Sénégal
Le premier sommet "un océan" rassemblera à Brest (Finistère) des experts, des ONG. Vendredi 11 février il réunira des chefs d’État autour d’Emmanuel Macron. Parmi les sujets d’inquiétude : la pêche intensive. Au Sénégal, des chalutiers étrangers épuisent les stocks de poissons et ruinent les pêcheurs locaux.
Avec plus de 700 km de côtes sur l’océan Atlantique, le Sénégal est le deuxième producteur de poissons d’Afrique de l’Ouest. Ici les eaux sont parmi les plus riches en poissons au monde. C’est une denrée qui, depuis plusieurs années, attire la convoitise. Des chalutiers chinois ont fait leur apparition. Ils draguent les fonds marins et déstabilisent tout un secteur.
D’immenses chalutiers étrangers entrent dans les eaux sénégalaises
Chaque jour, des milliers de pêcheurs embarquent sur leur pirogue. Karim Sall, un pêcheur sénégalais pêche depuis plus de 40 ans, mais ces dernières années, il n’arrive plus à en vivre. Au retour des pirogues, les poissons sont vendus sur un quai de pêche le plus important du pays. Ici, jusqu’à 230 000 tonnes de poissons étaient déversées par jour il y a encore quelques années. En effet, d’immenses chalutiers étrangers entrent dans les eaux sénégalaises.
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