La dernière série du photographe traite de la question fondamentale de l’environnement et de sa portée sur le continent africain. Elle se veut l’allégorie d’une humanité soucieuse d’une nature qui pourrait n’être plus qu’un souvenir des manuels d’histoire naturelle.
A l’occasion de Paris Photo, Allegoria, une série de quinze photos d’Omar Victor Diop, est visible du 11 au 14 novembre 2021 au Grand Palais Ephémère. La galerie MAGNIN-A, qui représente en exclusivité mondiale le photographe, va dévoiler le premier ouvrage qui lui est consacré ainsi qu’à ses trois dernières séries emblématiques : Diaspora (2014), Liberty (2017) et Allegoria (2021). Le livre est réalisé en coédition avec 5 Continents Editions.
"Le jardin symbolique qui environne mon allégorie ne connaît pas de frontières, et peut tout aussi bien mêler des parties différentes de la planète que des éléments ou des saisons contraires. Il appartient au spectateur de déchiffrer le langage de l’allégorie, de saisir les codes, les valeurs et les sens que revêtent une abeille, un dodo ou un roseau. Qu’éprouvez-vous en voyant une biche dans une ambiance portuaire, accompagnée de mouettes, de coraux et de poissons ? Le dérèglement climatique ? Un dialogue au sein de la faune ? Tout comme pour un texte prophétique, le lecteur fait son interprétation. J’ai voulu donner une dignité religieuse à mon allégorie, un recueillement parfois apaisé, tel saint François d’Assise veillant sur les espèces, parfois joueur, comme Orphée enchantant la nature", déclare Omar Victor Diop.
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