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LA PHOTO. Mogadiscio: des Somaliens, en deuil, manifestent contre la violence

Des manifestants en colère se sont réunis le 15 octobre 2017 près du lieu de l’attentat de Mogadiscio, le plus grave de l’histoire récente de la Somalie, qui a fait la veille plus de 300 morts. Preuve du traumatisme qu’elle a provoqué dans l’opinion du pays, certains habitants font le lien entre cette attaque et celle du 11-Septembre 2001 aux Etats-Unis, rapporte le «New York Times».
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Ces symboles sont un signe de deuil en Somalie. «Les gens ont en assez et maintenant il est temps de se lever ensemble et de dire non à la violence. Nous combattrons quiconque est engagé dans la violence, quelles qu'en soient les conséquences. Les gens meurent sans raison de toute manière», a déclaré l'un des manifestants, Abdihakim Ise. Dans le même temps, devant l’ampleur de l’attentat, nombre de Somaliens expriment leur inquiétude de voir leur pays passer prochainement sous la coupe de l’organisation islamiste des shebabs, que certains disaient pourtant affaiblie. Celle-ci n’a pas revendiqué l’attaque, mais de nombreux spécialistes lui en attribuent la responsabilité.
 (Farah Abdi Warsameh/AP/SIPA)

Certains manifestants portaient des bandeaux rouges et blancs dans les cheveux. Ces symboles sont un signe de deuil en Somalie. «Les gens ont en assez et maintenant il est temps de se lever ensemble et de dire non à la violence. Nous combattrons quiconque est engagé dans la violence, quelles qu'en soient les conséquences. Les gens meurent sans raison de toute manière», a déclaré l'un des manifestants, Abdihakim Ise. Dans le même temps, devant l’ampleur de l’attentat, nombre de Somaliens expriment leur inquiétude de voir leur pays passer prochainement sous la coupe de l’organisation islamiste des shebabs, que certains disaient pourtant affaiblie. Celle-ci n’a pas revendiqué l’attaque, mais de nombreux spécialistes lui en attribuent la responsabilité.

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