Le Quai d'Orsay a réuni les principaux tours opérateurs présents en Tunisie pour évaluer la conséquence de l'attaque sur le tourisme dans le pays.
Après l'attaque du Bardo, celle de Sousse risque de porter un sérieux coût à l'économie. Les touristes britanniques, traumatisés, ont décidé de quitter la Tunisie. De l'autre côté de la Méditerranée, des voyageurs lillois sont sur le départ, direction Djerba. Même si l'attentat d'hier est dans tous les esprits, pas question d'annuler leur voyage. "Ca ne change rien, ailleurs aussi il y a des attentats. Et puis de toutes façons on peut se tuer en voiture", explique l'un d'eux, fataliste.
Pas plus de danger qu'avant
"Rien ne changera, le soleil, l'accueil, tout est bien", raconte un autre. "Le tourisme c'est la première ressource économique du pays alors il faut continuer à y aller", souligne une touriste sur le départ. Selon les autorités françaises, il n'y a pas plus de danger à se rendre en Tunisie aujourd'hui qu'avant l'attentat. Le pays reste en niveau jaune, c'est-à-dire vigilance renforcée mais il n'est pas déconseillé.
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