Attentat à Tunis : le groupe État islamique confirme sa responsabilité
Depuis Tunis, Marc de Chalvron commente les réactions sur place après la revendication de l'attentat du 18 mars par le groupe État islamique.
L'annonce n'a pas vraiment étonné les Tunisiens. L'attaque terroriste du musée du Bardo, le 18 mars, a été revendiquée par le groupe terroriste État islamique. "Les Tunisiens le savent et ils le disent : la Tunisie est le premier pourvoyeur en combattants jihadistes partis se battre en Syrie ou en Libye", explique Marc de Chalvron, en direct sur place pour France 2.
Une cible inacceptable
L'État tunisien avait d'ailleurs affirmé que le retour de ses combattants du jihad islamique était une menace majeure pour la sécurité du pays. "Le groupe État islamique avait formulé des menaces très précises à l'encontre de la Tunisie", continue le journaliste. "Les Tunisiens ne sont pas surpris, mais ils sont choqués de voir la cible choisie. On ne s'attaque pas ici à l'État, ou à l'armée ou à une cible institutionnelle, mais au tourisme."
Ce secteur est en effet un pilier de l'économie tunisienne, qui risque de fortement pâtir de cette attaque.
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