Attentat à Tunis : la sécurité du Bardo remise en cause
Marc de Chalvron est en direct de Tunis pour commenter les derniers éléments de l'enquête sur l'attentat au musée du Bardo le 18 mars, et notamment d'éventuelles failles dans la sécurité du lieu.
Aujourd'hui, les policiers sont bien présents pour sécuriser la zone, mais où étaient-ils le 18 mars au moment de l'attaque du Bardo ? L'enquête continue à Tunis et la sécurité des lieux fait de plus en plus débat. "Tout le monde se demande comment les assaillants ont pu rentrer si facilement dans l'enceinte du musée, comment ils ont pu passer ces grilles", rapporte Marc de Chalvron, en direct de Tunis.
Quatre gardiens partis au café
Selon le vice-président de l'Assemblée nationale, une faille assez improbable a même été découverte. "Quatre gardiens qui étaient censés garder le Parlement, juste de l'autre côté, n'étaient pas là au moment de l'attaque, ils étaient en train de prendre un café", ajoute le journaliste.
Si cette défaillance n'est pas responsable dans l'attaque, elle laisse planer le doute sur les capacités des services de sécurité tunisiens.
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