Attentat de Tunis : les blessés transportés à l'hôpital
L'attaque perpétrée mercredi 18 mars contre le musée du Bardo, à Tunis, a fait officiellement 19 morts, parmi lesquels deux Français. Sept personnes restent hospitalisées.
Mercredi 18 mars, un attentat a eu lieu au musée du Bardo à Tunis. C'est à l'hôpital Charles-Nicolle de Tunis que les blessés ont été transportés. Ils viennent d'Afrique du Sud, de Pologne, d'Italie, du Japon et de l'Hexagone. Le docteur Mounir Ben Moussa s'est occupé des deux Françaises : "Elles étaient choquées, mais c'est normal. Il n'y avait pas de gravité", témoigne-t-il. La ministre en charge du Tourisme Amel Karboul et le président tunisien Béji Caïd Essebsi se sont entretenus avec quelques victimes. Ils ont appelé à la cohésion nationale.
"Nous ne devons pas pleurer sur notre sort"
Le président tunisien a déclaré : "Nous ne devons pas pleurer sur notre sort, mais utiliser tous les moyens pour vaincre le terrorisme. Les Tunisiens doivent montrer leur solidarité avec leur pays. Nous devons montrer notre solidarité avec nos soldats." Les députés ont observé une séance extraordinaire au Parlement mercredi soir. L'un d'eux , le docteur Cherif Abderraouf, a lui-même opéré des blessés : "C'était un carnage. [...] C'était des plaies de guerre, des dégâts de guerre", témoigne-t-il. C'était le premier attentat de ce type à viser des étrangers depuis la révolution tunisienne de 2011.
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