Depuis lundi 8 janvier, un mouvement social secoue la Tunisie et des heurts opposent manifestants et forces de l'ordre.
Des images qui en rappellent d'autres. Sept ans après la révolution, la frustration de la jeunesse tunisienne éclate une nouvelle fois dans la rue. Et la Tunisie se prépare à une troisième soirée de tensions après les affrontements de la nuit de mardi 9 à mercredi 10 janvier, entre population et policiers de plusieurs villes. À Tunis, les manifestants ont bloqué des routes et mis feu à des bâtiments publics et des véhicules de police.
Près de 200 arrestations
Le gouvernement a envoyé des blindés pour contrôler la situation. Près de 200 arrestations ont été officiellement annoncées. Ceux qui descendent dans la rue sont de jeunes hommes, souvent chômeurs. Comme ici, à Jelma, dans le centre défavorisé de la Tunisie. À l'origine du mouvement, de nouvelles mesures d'austérité entrées en vigueur le 1er janvier. À Tebourba, plus au nord, la tension monte depuis qu'un manifestant est mort, lundi 8 janvier, dans des circonstances qui restent à éclaircir. Ici, les protestataires s'en prennent aux banques.
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