: Vidéo Important dispositif de sécurité à Tunis, paralysée par une grève générale
La foule se presse aux funérailles de Chokri Belaïd, l'opposant tué mercredi. Les forces de l'ordre cherchent à contenir les protestataires qui scandent des slogans contre le parti islamiste Ennahda au pouvoir.
Une foule d'au moins 5 000 personnes continue de grossir à Djebel Jelloud, un quartier de la banlieue sud de Tunis (Tunisie), pour participer aux funérailles, vendredi 8 février, de Chokri Belaïd, abattu de trois balles tirées à bout portant devant son domicile mercredi. Des gaz lacrymogènes sont lancés à l'extérieur du cimetière, les forces de l'ordre cherchent à contenir les protestataires qui scandent des slogans contre les islamistes du parti Ennahda au pouvoir.
Le pays tourne au ralenti après l'appel à la grève générale lancé par plusieurs partis et la centrale syndicale UGTT (Union générale tunisienne du travail), la première de cette ampleur depuis 2011. A Tunis, les rues sont presque vides et des camions de l'armée ont été déployés sur l'avenue Bourguiba, épicentre des heurts entre policiers et manifestants. Les militaires viennent renforcer un important dispositif policier.
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