En Tunisie, depuis le début de la semaine, des rassemblements contre les hausses de prix et d'impôts décidées par le gouvernement ont dégénéré. Lundi 8 janvier au soir, un manifestant est mort et mardi, des heurts ont également éclaté.
Dans cette banlieue de Tunis, en Tunisie, une nuit de tensions entre manifestants et policiers. Les protestataires ont bloqué certaines routes et mis le feu à des bâtiments publics et des véhicules. Le gouvernement a envoyé des blindés pour répliquer : près de 200 arrestations. Ceux qui descendent dans la rue sont de jeunes hommes, pour la plupart. Comme ici, à Jelma, dans le centre défavorisé de la Tunisie, où les échauffourées continuent depuis plusieurs jours.
Les investissements et le tourisme en baisse
À l'origine du mouvement, de nouvelles mesures d'austérité. À Tebourba, plus au nord, la tension monte depuis qu'un manifestant est mort, lundi 8 janvier, dans des circonstances qui restent à éclaircir. Ici, les protestataires s'en prennent aux banques. La colère a gagné différentes villes du pays. À Tunis, les jeunes touchés par le chômage, la pauvreté, dénoncent le manque persistant de perspectives dans un pays où les investissements et le tourisme sont en baisse.
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