Tunisie : le groupe Etat islamique revendique le double attentat-suicide de Tunis

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Des policiers déployés dans les rues de Tunis (Tunisie), le 27 juin 2019. (FETHI BELAID / AFP)

Les explosions, qui ont eu lieu en fin de matinée à quelques minutes d'intervalle, étaient dirigées contre les forces de l'ordre. Au moins un policier a été tué.

Ce qu'il faut savoir

Deux attentats-suicides ont été perpétrés en fin de matinée, jeudi 27 juin, à Tunis. Les deux étaient dirigées contre les forces de l'ordre. Ils ont été revendiqués en fin de journée par la groupe Etat islamique, a rapporté l'organisme américain de surveillance des mouvements extrémistes SITE. 

Le bilan fait état d'un policier mort et de huit autres personnes blessées. Depuis le Japon, où il est en visite, Emmanuel Macron "condamne fermement" ces attaques. "La France se tient aux côtés du peuple tunisien dans cette épreuve", a écrit sur Twitter le chef de l'Etat. Suivez notre direct.

Deux attaques coup sur coup. Un premier kamikaze s'est fait exploser près d'une voiture de police, rue Charles-de-Gaulle, c'est-à-dire tout près de la célèbre avenue Habib-Bourguiba, très prisée des passants et des touristes. Peu après, un autre kamikaze a fait exploser sa charge près d'un commissariat de police dans le quartier d'El Gorjani, toujours dans la capitale tunisienne. Les auteurs n'ont pas encore été identifiés.

Pas de victime française. Contactée par franceinfo, l'ambassade de France déclare qu'"aucun ressortissant français n’a été touché dans cet attentat. Nous n'avons eu en tout cas à ce stade aucun signalement".

Une année d'élections. Ces attaques surviennent à quatre mois de l'élection présidentielle qui a lieu mi-novembre. La Tunisie, qui dépend largement du tourisme, a relevé ses mesures de sécurité depuis une série d'attentats commis en 2015, dont l'attaque contre le musée du Bardo où 21 personnes ont été tuées, puis dans la station balnéaire de Sousse, qui a fait 38 morts.